
Savourer sur le plancher de Rolland :: Capturé par Yaos Life @2018 :: Samsung S8+
L'histoire de Rolland the Camper - Partie deux
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Multi-couches, comme les vêtements, c’est un peu le secret d’un plancher ! Il doit absorber les chocs, le bruit, les vibrations et être étanche. Le seul revêtement qu’il y avait à l’origine c’est un tapis de caoutchouc genre sauve-pantalons pour éviter que l’eau et la gadoue s’infiltrent jusqu’au métal. Tout sauf élégant :O Nous l’avons quand même gardé suite à l’opération Démolition Totale pour protection supplémentaire advenant le cas où Rolland servirait à déménager. Il a d’ailleurs fait la route Montréal - Sept-Îles rempli à craquer ! Le seul défaut qu’on lui trouve alors, c’est d’être un sacré buveur… mais tsé, un vrai. C’est quand même toute une brute équipée d’un V8 pouvant déplacer plus de 4 000 livres de cargo sans trop suer.
Sur la première couche de protection initiale d’apprêt et de peinture, on intègre une feuille mousse qui sert à la fois d’isolant thermique et de base anti-petits-bruits-gossant entre le métal et les planches de plywood (aucune idée comment ça s’écrit, mais c’est mignon comme ça :) Ces planches servent aussi d’isolation mais ont surtout un rôle d’égalisation pour la dernière couche, les planches de vinyle. C’est pas évident de faire la coupe de toutes ces épaisseurs alors Claude a la bonne idée d’utiliser le tapis de caoutchouc d’origine comme gabarit.
Entre temps, nous avons commencé les démarche pour ajouter un étage à Rolland afin d’accueillir une chambre à coucher de plus pour les enfants et du storage durant les déplacements. L’idée du sous-sol fût rapidement écartée pour des raisons de sécurité et de budget. Nous avons alors opté pour un 2e étage. Ce n’est pas donné du tout ces toits de plastique là… ouf ! La moitié de la valeur d’achat du camion irait pour son sac à dos géant en fibres de verre. On lui fait aussi poser des fenêtres pour plus de lumière et de circulation d’air. Quelle belle surprise quand je me rends compte que je peux me tenir debout et marcher dans Rolland. Pas que je pourrai faire mon jogging mais je n’aurai pas à me promener à quatre pattes pour me rendre au frigo :)
Nous décidons de garder la moitié de la structure du toit existant pour assurer la solidité du lit du 2e. En prime, de l’isolation supplémentaire contre le bruit. Tsé, les enfants :)
Avant de poser ce qui s’avèrerait de la cri** de m*rde (le plancher de vinyle), on décide de faire de l’isolation des murs. On bouche tous les trous visibles avec de la barbe à papa rose et on colle un papier à bulles pare-vapeur (genre foil) sur toute les parois verticales qui n’est pas une fenêtre. Au final, ça donne un look futuriste et l’enfant en moi avait juste le goût de passer l’après midi à péter toutes ces tites bulles là… ok, quelques unes, personne ne remarquera hahaha
Ensuite vient la couche de panneaux de contreplaqué en Lauan (j’ai tu cherché l'épellation de ce mot), un genre de préfini très flexible qui suit les courbes naturelles et inégales de l’intérieur du camion. En gros, c’est comme le derrière des meubles ou armoires qui se défait toujours quand tu déménages. Les murs sont maintenant fermés. Au début on voulait mettre beaucoup d’isolation pour nous permettre d’étirer les saisons un peu car nos étés sont d’une durée très limitée, mais quand tu regardes juste un peu plus haut et que tu vois les fenêtres tout autour de l’Econoline passagers tu te rends compte que l’isolation aura ses limites. À notre surprise, ce qui aidera beaucoup, c’est l’ajout de rideaux opaques et assez épais qui isolera magiquement durant les journées plus froides. Merci maman :)
De retour au plancher. Avant la couche finale de vinyle, une mini feuille de sous-plancher en mousse. Quelle gaffe hahaha ! Le pourtant dispendieux revêtement à apparence bois ne veut pas “cliper” ensemble. Nous avons dû défaire et/ou réassembler des sections rebelles. Mignon au final mais à refaire éventuellement car des séparations apparaissent de temps en temps un peu comme du plancher flottant et nous devons donner les classiques coups de pieds au sol pour le replacer. Espérons qu’il n’y ait pas trop de liquide renversé.
Suite avec les banquettes, la table et le début de la finition...